Résumer les actions à mettre en jeux est chose difficile, les préconisations varient selon les contextes. En première approche, ces dix commandements pour un comportement écoresponsable :
On le sait la plupart de nos terminaux ont une durée de vie courte : smartphones, tablettes, objets connectés, … leur durée de vie opérationnelle se limite à quelques années, parfois moins : 20 mois pour un smartphone, quinze mois pour une montre connectée, … Beaucoup terminent dans un tiroir lorsque la batterie ne tient plus la charge. D’où l’importance de n’acquérir que des matériels réparables et si possible évolutifs.
Le premier réflexe est de penser réparation, une batterie à changer coûte moins de 10% du prix d’un smartphone neuf et allonge la durée de vie de plusieurs années.
Penser à la seconde vie des équipements est essentiel : un marché existe, des entreprises (souvent solidaires) œuvrent à la révision et au reconditionnement des terminaux. Revendus moins cher que le neuf, ils constituent des opportunités pour beaucoup. En restant dans le cercle familial, un smartphone un peu ancien peut être proposé à un enfant ou une personne âgée, souvent moins exigeants en termes de performances ou de capacités de stockage. Avec un peu de pédagogie, il est possible de convaincre qu’une flotte de smartphones (souvent moins demandeurs de capacités) puisse être bâtie autour de matériels reconditionnés.
Rêvons d’un jour, où le plus beau des smartphones sera le plus ancien, le plus méritant des utilisateurs celui qui aura réussi à prolonger la durée de vie de son terminal le plus longtemps. Que les nouveaux terminaux seront choisis en fonction de leur évolutivité, du peu de matière non recyclables qu’ils contiennent, même si l’encombrement est un peu plus important (une batterie de smartphone à base de sodium est plus volumineuse que si elle est fabriquée à base de Lithium, mais le sodium est disponible en quantité infinie sur Terre, son extraction est peu polluante, et le recyclage ne pose pas de problème,
Le recyclage est le terme ultime du produit. La proportion de devices recyclés est faible (approximativement 20% en France) très certainement car beaucoup d’entre nous répugnent à se séparer d’un compagnon qui stocke ou qui a stocké beaucoup de données personnelle. La réinitialisation de ces équipements est un geste simple, qui pourtant efface les données anciennes, mais qui fait peur à beaucoup. De plus, les filières de recyclage ne traitent souvent que les produits traditionnels, et les matériaux les moins courants (terres rares, or, argent, … ) sont souvent négligés, … Selon l’ADEME certaines cartes électroniques sont recyclées à l’étranger mais pas en France, l’industrie du recyclage a de beaux jours devant elle. Même si les matériaux ne sont pas recyclables à l’infini, leur caractéristiques physiques d’érodent après différents usages. Comme quoi l’écoconception et la conservation est des équipements sont les deux règles de base d’un IT écoresponsable.