Résumer les actions à mettre en jeux est chose difficile, les préconisations varient selon les contextes. En première approche, ces dix commandements pour un comportement écoresponsable :
L’hébergement informatique et les datacenters sont également souvent désignés comme victime expiatoire de la débauche énergétique du numérique. Certains prédisent même qu’ils consommeront jusqu’à 30% de la consommation électrique en 2030, la règle de trois est un mode de calcul aisé mais dangereux, ….
Il est vrai que ces très grands bâtiments concentrent des besoins importants et leur localisation est souvent détermnée en fonction des capacités électriques accessibles (qui le plus souvent devra être sécurisée par une double adduction électrique, des groupes électrogènes, des batteries, …). Ils doivent également pouvoir bénéficier d’un accès aux réseaux de différents opérateurs télécom et donc être situés dans les grandes villes ou à proximité des grandes entreprises qui présentent des applications contraignantes.
Cela en fait des cibles faciles de la vindicte écoresponsable. Une baie informatique, consomme souvent plus de 2kW et un datacenter peut en abriter des centaines, voire des milliers.
S’il est indéniables qu’ils représentent des pôles de consommation certains, il convient cependant de modérer les critiques :
• L’énergie étant l’un des premiers postes de coût, les responsables de datacenters ont tout intérêt à chercher à abaisser les consommations énergétiques : équipements moins consommateurs, meilleure gestion de l’efficacité des climatisations (le fameux PUE), parfois gestion de l’énergie fatale (chaleur dispersée sans être valorisée), …
• La virtualisation des serveurs permet un rendement des machines supérieur à ce que l’on connaissait avec des serveurs éparses,
• La technologie de stockage mettant en jeux des mémoires SSD est moins dépensière que celle basée sur des disques durs en rotation perpétuelle. De plus ces mémoires sont sobres en terres rares contrairement aux disques durs qui mobilisent des aimants permanents au néodyme.
La véritable question est celle de la prolifération des données stockées, notamment les données personnelles issues de nos échanges mails, nos visites de sites web, nos contacts commerciaux et bien d’autres informations stockées à notre insu. Les seules données récupérées par Google représenteraient pour un internaute près de 500 Mo par mois.