Le secteur des télécommunications d’entreprises est également souvent montré du doigt, car gros consommateurs : de terminaux souvent renouvelés, laissés allumés trop longtemps, de pratiques déportées en datacenters, … mais également d’architectures spécifiques souvent surdimensionnées.

Si les premières critiques sont communes à tout utilisateur de moyens numériques, le surdimensionnement des équipements réseau est plus spécifique à ce domaine.

La conception d’un réseau d’entreprise est une opération périodique, en général tous les cinq ans environ. Le dimensionnement et les choix technologiques sont faits pour tenir durant toutes ces années, souvent sans avoir la maitrise de l’évolution des besoins des utilisateurs (nouveaux usages, applications métiers inconnues à l’époque de la conception, …).  Ceci amène beaucoup de concepteurs de réseaux, à sur-dimensionner inutilement les équipements. Ces surdimensionnements coûtent en matériel (et donc en énergie grise), mais également en énergie consommée.

Les choix protocolaires (un équipement de commutation est moins consommateur qu’un routeur), les offres des opérateurs (dont les équipements disposés dans les entreprises peuvent varier de un à cinq), la décision entre telle ou telle offre de cloud ou d’hébergement externe, … sont des éléments qui doivent entrer en ligne de compte pour un fonctionnement responsable de son système d’information.

Un réseau optimisé, est un réseau performant. L’optimisation doit prendre en compte les différentes composantes, c’est un travail complet et très délicat, mais les économies sont là. De plus, il importe que les collaborateurs des services informatiques ne soient pas désignés comme les pollueurs de service, dans un contexte de « bashing » technologique naissant, là encore des mesures sont possibles.