Nous avons tous pesté contre des sites trop longs à charger, des sites web demandant des téléchargements d’applications nouvelles, … Ce modernité applicative, cette recherche sans fin de nouvelles performance de la part des concepteurs d’applications nous coûte cher.

La première cible, difficile à atteindre, est celle des grands éditeurs, équipementiers de smartphones, … qui au niveaux mondial proposent (ou imposent ?) des mises à jour répétées. Ces mises à jour peuvent être des « patchs » pour consolider la sécurité des systèmes, ces évolutions sont généralement légères. Mais également des évolutions beaucoup plus lourdes, qui demandent de la disponibilité de l’espace mémoire du terminal. Très souvent, c’est l’occasion de faire peur à l’utilisateur : avec des messages avisant d’une mémoire presque saturée. Ces évolutions le plus souvent forcées laissent penser au consommateur que son terminal est obsolète et qu’il faut le changer (sauf à ce qu’il soit évolutif, ce qui n’est le cas que de très peu de modèles).

L’écoconception touche les également concepteurs d’applications ou de sites web. Faire moderne avec des sites animés, des contenus inutiles sur les pages web, … semble être la passion de certains développeurs. Pourtant les clients se décourage de pages trop lourdes, de sites ne fonctionnant qu’après avoir téléchargé la dernière version de tel ou tel progiciel, … Les décideurs doivent être conscients que de telles applications sont anti-commerciales et rebutent le client, …

Alors vive la frugalité numérique !